Imprimer la page
Envoyer via e-mail
 

L’eau de la nature et l’eau domestique

Le Grand cycle de l’eau

Schéma du granc cycle de l'eau

Visualiser le schéma

Que signifie l'expression "grand cycle de l'eau" ?

Sous l’action du soleil, une partie de l’eau de mer s’évapore pour former des nuages. Avec les vents, ces nuages arrivent au dessus des continents où ils s’ajoutent à ceux déjà formés. Lorsqu’il pleut, qu’il neige ou qu’il grêle sur ces mêmes continents, une partie de l’eau de ces précipitations repart plus ou moins rapidement dans l’atmosphère soit en s’évaporant directement, soit du fait de la transpiration des végétaux et des animaux. Une deuxième partie, en ruisselant sur le sol, rejoint assez vite les rivières et les fleuves puis la mer. Quant au reste, il s’infiltre dans le sol et est stocké en partie dans des nappes. Cette eau finira aussi par retourner à la mer, à beaucoup plus longue voire très longue échéance, par le biais des cours d’eau que ces nappes alimentent. Par ailleurs, sous l’action du soleil, de l’eau de mer continue de s’évaporer…
C‘est ce mouvement perpétuel de l’eau, sous tous ses états, qu’on appelle le grand cycle de l’eau.

Y a-t-il moins d’eau sur terre, aujourd’hui qu’hier ?

Contrairement à la plupart des autres ressources naturelles tels le pétrole et le charbon qui sont limitées, l’eau est toujours en circulation selon les échanges du « grand cycle de l’eau ». Ainsi, sur la Terre, il y en a autant aujourd’hui qu’à l’aube de l’humanité. En revanche, la présence d’eau douce sur les continents est variable à la fois dans le temps et dans l’espace, ce qui peut donner lieu, suivant les moments et les endroits, à des pénuries (les sécheresses) ou des excès (les inondations). Des phénomènes que le réchauffement climatique en cours devrait amplifier dans le futur, aussi bien en terme d’intensité, de durée que de localisation. Il faut donc s’attendre à ce qu’ils engendrent de sérieux problèmes d’accès à l’eau douce dans de nombreuses régions du monde, y compris en France, pour toutes les espèces vivantes.

Pourquoi parle-t-on alors de plus en plus d’une pénurie d’eau ?

Du fait, par exemple, d’une augmentation de population, de la concurrence entre les divers usages de l’eau - agriculture, industrie, tourisme - dans de nombreux endroits, les besoins en eau potable peuvent dépasser la capacité des ressources :

  • certaines nappes s’épuisent peu à peu car les prélèvements excèdent les apports naturels, empêchant ainsi le renouvellement de la nappe.
  • un prélèvement plus important en rivière peut générer des situations de pénurie, donc des problèmes écologiques pour ce milieu : mortalité de poissons, chute de biodiversité…

Alors que la qualité de la ressource en eau s’est généralement dégradée avec les années, la législation impose, pour des raisons sanitaires et environnementales, des critères de qualité de plus en plus exigeants.